Dernière mise à jour le 28 novembre 2023

Nathalie Léger est une artiste plasticienne, poète. L’art est pour elle un moyen de réfléchir à notre monde, à notre rapport aux machines, ce que cela induit dans nos comportements et nos modes de vie.
La dépendance à la technologie
est pour elle la drogue de ce siècle.
Les machines sont
des outils utiles qui ne doivent pas empiéter sur son libre arbitre, son esprit critique et son rapport à l’humain.

En écho au texte de Lou Spry, “La machine des mots”, elle a dessiné trois robots construits à partir de lignes rigides et fragiles à la fois. Elle leur a donné des postures humaines pour montrer qu’ils
sont empreints de sensibilité et de sentiment. Chacune de ces œuvres est accompagnée d’une phrase poétique qui exprime la réflexion du robot sur l’art et la liberté.

« Il n’y a rien de plus réellement artistique que la liberté. »
La machine se définit comme une œuvre d’art, avec une intense réflexion sur la liberté.
« L’œuvre possède l’artiste, l’artiste dépossédé. »
L’artiste est dépassé par son œuvre qui prend le pouvoir.
« Je ne pensais pas m’ennuyer sans toi. »
La machine prend conscience qu’elle ne peut pas vivre seule et qu’elle s’ennuie sans son artiste créateur.