Les travaux de sculpture de Lionel Fernandez sont directement inspirés de l’univers d’Onéïrica, qui met en scène les dieux du rêve. Ils sont issus du roman du même nom, et représentent une seule et unique valeur : l’expression et la découverte de soi au moyen de l’Art.
« Art d’Onéïrica », groupe basé sur ses travaux, est le sanctuaire de celles et ceux qui ne considèrent pas l’expression artistique comme un vague loisir permettant de jouer au créateur ou de suivre une tendance générale, mais qui la voient en réalité comme un outil d’expression de la conscience humaine et la manifestation de sa créativité, avec ce que cela suppose de doutes et d’enchantements, de révoltes et de découvertes, de joies et de douleurs – le tout sur le chemin permanent de la quête de la beauté esthétique car, au-delà de la forme, elle révèle le fond et la profondeur qualitative de l’intention.
Laeïhl-Hith est la déesse-monde de la planète Onéïrica, incarnation de la nature. Le diorama présenté ici, qui fait la part belle à la nature, la met en scène près d’un lagon où elle découvre la véritable nature de son pouvoir : générer des cristaux dont elle peut se servir pour bâtir selon ses désirs.
Techniquement parlant et à quelques exceptions près (branches du sapin et quelques arbustes), ce décor, qui a nécessité 1600 heures de travail est quasi-intégralement fait main. Il est donc réalisé « à l’ancienne », figurine comprise, c’est-à-dire en pâte à sculpter époxy, fil de fer, pâte à modeler, polystyrène, enduits, peinture acrylique etc… Les ornements de la déesse sont quant à eux amovibles, ce qui permet de varier l’exposition à loisir.