Sylvie Denis, née dans le bordelais en 1963, a exercé en tant que professeure d’anglais avant d’y renoncer en 2002 pour se consacrer entièrement à l’écriture.
Depuis ses premiers textes – dont une nouvelle, L’Anniversaire de Caroline, lui a valu le Prix Solaris en 1988 –, elle n’a jamais cessé de s’intéresser à la science-fiction.
À tous les niveaux : nouvelliste, romancière, essayiste, critique, anthologiste, traductrice, y compris cofondatrice et rédactrice en chef de la revue Cyberdreams, lauréate du Grand Prix de l’Imaginaire en 1996.
En tant que traductrice, elle a largement contribué à faire connaître en France des auteurs anglo-saxons réputés comme Greg Egan ou Alastair Reynolds.
Ses traductions du Dernier Magicien de Megan Lindholm (Robin Hobb) et d’Une histoire Naturelle des dragons de Marie Brennan, ont reçu les prix du meilleur roman aux Imaginales 2004 et 2016.
Par son talent, Sylvie Denis est considérée comme la « Grande Dame » de la science-fiction francophone. Que ce soit dans le registre de la nouvelle (elle a obtenu le prix Rosny aîné en 2000 et un de ses recueils, Jardins virtuels, a fait l’objet d’une réédition chez Gallimard) ou celui du roman. Là encore, elle se montre aussi à l’aise dans la fantasy (Haute-école) que dans la science-fiction (La Saison des singes suivie de L’Empire du sommeil), mais une fantasy ou une science-fiction s’écartant très largement des poncifs des deux genres pour n’en garder que le meilleur.
Ses derniers textes parus sont Contaminations dans Bifrost n°103 spécial Sylvie Denis et Après l’Éden, dans Utopiales 2021, Actu SF.
A #NiceFictions22, elle participera aux tables rondes « A propos du court, l’émotion en 180 secondes » (samedi 17h) et « Du paradoxe temporel » (dimanche 15h30)