Paul Carta – copyright Luciano Melis

Paul Carta, enseignant, et accessoirement rôliste et joueur d’échecs, est un auteur particulièrement discret. On saura seulement qu’il est né à Ajaccio et fit ses études à la faculté de lettres de Nice – où il a présenté une Maîtrise sur Lovecraft et un mémoire de DEA sur Tolkien – puis fut coopérant en Sicile. Simplement parce que son tout premier roman de science-fiction, L’Artefact sicilien, fut écrit lors de ce séjour et par la suite étudié à l’université de Palerme.

De même, son expérience de joueur d’échecs lui inspirera un roman de science-fiction, Gens Una Sumus, où des extraterrestres s’intéressent au jeu d’échecs, mais pour des motifs tout sauf ludiques.
Plus récemment, on lui doit Crimes temporels, roman tout à la fois noir et SF édité chez Mélis, un bel hommage rendu à Agatha Christie, momentanément tirée du passé pour résoudre une de ces enquêtes dont elle fut spécialiste.

Pour autant, Paul Carta ne se limite pas à la science-fiction, appréciant également la fantasy qui offre un champ non moins large de possibilités lorsque l’on aime écrire selon son plaisir, en particulier lorsqu’on se tourne vers les archétypes.

C’est ainsi qu’il a été finaliste du Prix Imaginales 2005 avec le roman Petit dieu (univers fantastique mêlé de mythologie ancienne et d’aventure), dont un troisième tome pourrait voir le jour. Dans la même veine, il écrit actuellement une série, Chroniques d’au-delà du seuil, dont les quatre premiers tomes, La Quête du Prince boiteux, Le Siège des dieux, Les Rescapés de la cité maudite et La Cité qui grandit sont sortis en 2015 et 2016 aux éditions l’Archipel. Les tomes I et II de cette série sont d’ores et déjà disponibles en Folio SF